Début du nouveau cycle
de Fubuki
Lun 09 Juin 2003, 10:59
Lun 09 Juin 2003, 10:59
Tout d'abord je tiens à féliciter Laurent pour cette supere mise à jour du site.
Et ensuite, qu'en pensez-vous du début de 2e cycle ?
Et ensuite, qu'en pensez-vous du début de 2e cycle ?
de Laurent
Mar 10 Juin 2003, 12:43
Mar 10 Juin 2003, 12:43
Merci, merci
Pour ma part, le 7ème tome m'a bien plu
dans l'ensemble. J'ai été un peu surpris au début dans la mesure où je ne m'attendais pas vraiment à ce que Nivek et l'ombre tentent d'oublier ce qu'ils avaient vécus. C'était pourtant pas une expérience suffisamment banale pour faire une croix dessus comme ça (demandez à Graham )
Mais bon admettant cela j'en revient à l'album. Les couleurs sont nettement plus soignées et valent parfois (du moins selon moi) le travail de Merlet sur certaines planches. Le dessin est toujours aussi agréable (flatte, flatte ) et les premières pages m'ont rapidement fait replonger dans l'ambiance.
Quant au scénario, je le vois plus comme un prélude à une nouvelle histoire, que comme une véritable suite. Les stryges passent au second plan dans cet album et on en revient plus à une affaire "policière". Mais je pense que le côté mystérieux et fantastique de ces créatures reviendra vite.
En tout cas j'ai beaucoup aimé le fait de retrouver le personnage de Jill, apparue dans un récit court de Pavillon Rouge (et puis surtout de retrouver Vampire également ).
Là où j'ai été déçu par contre, c'était par les deux pages consacrées aux "morts" du début, réalisées sur ordinateur et qui selon moi ne vont pas avec le reste du dessin...
Pour ma part, le 7ème tome m'a bien plu
dans l'ensemble. J'ai été un peu surpris au début dans la mesure où je ne m'attendais pas vraiment à ce que Nivek et l'ombre tentent d'oublier ce qu'ils avaient vécus. C'était pourtant pas une expérience suffisamment banale pour faire une croix dessus comme ça (demandez à Graham )
Mais bon admettant cela j'en revient à l'album. Les couleurs sont nettement plus soignées et valent parfois (du moins selon moi) le travail de Merlet sur certaines planches. Le dessin est toujours aussi agréable (flatte, flatte ) et les premières pages m'ont rapidement fait replonger dans l'ambiance.
Quant au scénario, je le vois plus comme un prélude à une nouvelle histoire, que comme une véritable suite. Les stryges passent au second plan dans cet album et on en revient plus à une affaire "policière". Mais je pense que le côté mystérieux et fantastique de ces créatures reviendra vite.
En tout cas j'ai beaucoup aimé le fait de retrouver le personnage de Jill, apparue dans un récit court de Pavillon Rouge (et puis surtout de retrouver Vampire également ).
Là où j'ai été déçu par contre, c'était par les deux pages consacrées aux "morts" du début, réalisées sur ordinateur et qui selon moi ne vont pas avec le reste du dessin...
de Spooky
Mar 10 Juin 2003, 12:57
Mar 10 Juin 2003, 12:57
Ce septième tome d’une série culte, qui la relance dans un second cycle, appelle beaucoup de commentaires. ces observations vont êtr organisées de façon littérale, en suivant la pagination de l’album, sans toutefois vous dévoiler l’intrigue. Vous le verrez, je m’attache aux détails, car rien n’est gratuit chez les Stryges.
Commençons donc par la couverture. On se rend compte que l’ensemble de l’équipe de création graphique a franchi un nouveau palier. Le titre de la série se présente désormais sur une ombre portée blanche, ce qui permet un impact plus grand. Auparavant la couverture présentait un ou plusieurs personnages très nets, avec d’autres en ombre ou en arrière-plan sombre. Ici, l’ensemble a été largement retouché par ordinateur ; l’ensemble est flou, pour un résultat mitigé. Pour ma part, j’aime moins l’Ombre que la stryge. mais le décor est planté.
L’Ombre est toujours en guerre contre les mystérieuses ailées. L’un des points forts, côté marketing,, du Chant des Stryges, est l’intérieur de la couverture. ce nouveau cycle ne déroge pas à la règle : on se concentre désormais sur Sandor G. Weltman et l’Ombre. A signaler le clin d’oeil aux maîtres du fantastique : le paquet de cigarettes “Love Kraft Full Rich American Fear”. Le Reclus de Providence a donc inspiré nos auteurs, ce qui n’ets un secret pour personne... On trouve également des coupures de presse concernant des pontes de l’organisation qui emploie l’Ombre, avec des photos, sans doute déformées des auteurs des Stryges : Corbeyran (scénario), Guérineau (dessin), Ruby (coloriste), ainsi que leurs complices de l’Atelier 49bees.
Afin que l’intrigue et les enjeux ne soient pas perdus de vue, Corbeyran les résume en quelques mots dans un avant-propos., surmonté d’une image stylisée de l’Ombre, qui montre l’évolution graphique de Guérineau. On y trouve également une citation de maurice g. Dantec, auteur des Racines du Mal ; citation pas si anodine que ça.
On retrouve donc Kevin Nivek, en gorille présidentiel, et l’Ombre, terminatrice professionnelle au service d’une organisation dont elle-même ignore quasiment tout, 7 ans après les événements relatés dans les 6 premiers albums, rattrapés par leur passé. Au passage, on remarquera que Nivek a adopté un look proche de celui d’Obiwan Kenobi dans Star Wars : Episode II ; hommage de fan ? Nivek, retiré des affaires, a changé physiquement, alors que l’Ombre (dont la véritable identité nous sera révélée), qui entretient sa forme physique, reste dans le coup. Deux nouveaux personnages, Jill et Grace, font leur apparition. Leurs relations saphiques ne réussissent pas à cacher le malaise qui les sépare. A la page 16, cette fameuse Jill inspecte des fichiers informatiques aux noms évocateurs : lawear (?), Moreno Bros. (qui collaborent avec Corb’ sur une quatrième série concernant les stryges, Les Hydres d’harès), EA Putty (surnom de l’informaticien de l’atelier 49bees), 49 Bees (sans commentaires), et Corber (pour Corbeyran).
Les pages 27 et 28 se démarquent résolument du reste de l’album. Elles représentent les figures virtuelles des 6 personnages déjà évoqués en pages intérieures de couverture. Une page collective certainement, Guérineau n’atant pas un fan de l’infographie, qui a visiblement été largement utilisée. Cette digression graphique se justifie tout à fait , même si elle surprend le lecteur.
Petite digression : l’énigmatique jill, appelée à jouer un rôle très important, nous gratifie de ses formes (au demeurant pas déplaisantes) dans deux séquences de l’album...
C’est la première fois que guérineau dévoile une de ses héroïnes (à l’exception de Winnie, dans le tome 2), soulignant son homosexualité, car elle ne se dévoile qu’en présence d’autres femmes (Grace, puis l’Ombre).
A la page 40, Jill évoque le poison inoculé par un stryge comme étant “la racine du mal”. l’allusion au bouquin de Dantec est transparente : poison, aliénation, perte de repères...
Nos deux héros, (Nivek et l’Ombre) se retrouvent à la page 41, pour une sorte de bilan des 6 premiers tomes et des 7 années qui ont suivi. A l’instar d’une certaine frange de lectorat, l’Ombre considère que la fin du tome 6 ressemble à une vaste supercherie, et suggère de repartir sur de nouvelles bases, à l’assaut de celui qui pourrait être le véritable ennemi. Astucieuse pirouette de la part de Corbeyran, qui a su entendre les sirènes de son lectorat, qui s’est senti floué une fois le tome 6 refermé...
Dernière remarque : Vampire, le chat de Josh, ami de Nivek, avait disparu au cours de la série... Une pétition lancée sur le site officiel (www.stryges.com) a eu raison de l’oubli des auteurs. le félin amateur de sang frais fait une apparition (discrète, Guérineau l’a rajouté en catastrophe), à la page 45.
En conclusion, voilà un superbe album, une remise en question de ses auteurs, une relance totale de l’intrigue, avec certes quelques révélations mais aussi de nouvelles interrogations.
Commençons donc par la couverture. On se rend compte que l’ensemble de l’équipe de création graphique a franchi un nouveau palier. Le titre de la série se présente désormais sur une ombre portée blanche, ce qui permet un impact plus grand. Auparavant la couverture présentait un ou plusieurs personnages très nets, avec d’autres en ombre ou en arrière-plan sombre. Ici, l’ensemble a été largement retouché par ordinateur ; l’ensemble est flou, pour un résultat mitigé. Pour ma part, j’aime moins l’Ombre que la stryge. mais le décor est planté.
L’Ombre est toujours en guerre contre les mystérieuses ailées. L’un des points forts, côté marketing,, du Chant des Stryges, est l’intérieur de la couverture. ce nouveau cycle ne déroge pas à la règle : on se concentre désormais sur Sandor G. Weltman et l’Ombre. A signaler le clin d’oeil aux maîtres du fantastique : le paquet de cigarettes “Love Kraft Full Rich American Fear”. Le Reclus de Providence a donc inspiré nos auteurs, ce qui n’ets un secret pour personne... On trouve également des coupures de presse concernant des pontes de l’organisation qui emploie l’Ombre, avec des photos, sans doute déformées des auteurs des Stryges : Corbeyran (scénario), Guérineau (dessin), Ruby (coloriste), ainsi que leurs complices de l’Atelier 49bees.
Afin que l’intrigue et les enjeux ne soient pas perdus de vue, Corbeyran les résume en quelques mots dans un avant-propos., surmonté d’une image stylisée de l’Ombre, qui montre l’évolution graphique de Guérineau. On y trouve également une citation de maurice g. Dantec, auteur des Racines du Mal ; citation pas si anodine que ça.
On retrouve donc Kevin Nivek, en gorille présidentiel, et l’Ombre, terminatrice professionnelle au service d’une organisation dont elle-même ignore quasiment tout, 7 ans après les événements relatés dans les 6 premiers albums, rattrapés par leur passé. Au passage, on remarquera que Nivek a adopté un look proche de celui d’Obiwan Kenobi dans Star Wars : Episode II ; hommage de fan ? Nivek, retiré des affaires, a changé physiquement, alors que l’Ombre (dont la véritable identité nous sera révélée), qui entretient sa forme physique, reste dans le coup. Deux nouveaux personnages, Jill et Grace, font leur apparition. Leurs relations saphiques ne réussissent pas à cacher le malaise qui les sépare. A la page 16, cette fameuse Jill inspecte des fichiers informatiques aux noms évocateurs : lawear (?), Moreno Bros. (qui collaborent avec Corb’ sur une quatrième série concernant les stryges, Les Hydres d’harès), EA Putty (surnom de l’informaticien de l’atelier 49bees), 49 Bees (sans commentaires), et Corber (pour Corbeyran).
Les pages 27 et 28 se démarquent résolument du reste de l’album. Elles représentent les figures virtuelles des 6 personnages déjà évoqués en pages intérieures de couverture. Une page collective certainement, Guérineau n’atant pas un fan de l’infographie, qui a visiblement été largement utilisée. Cette digression graphique se justifie tout à fait , même si elle surprend le lecteur.
Petite digression : l’énigmatique jill, appelée à jouer un rôle très important, nous gratifie de ses formes (au demeurant pas déplaisantes) dans deux séquences de l’album...
C’est la première fois que guérineau dévoile une de ses héroïnes (à l’exception de Winnie, dans le tome 2), soulignant son homosexualité, car elle ne se dévoile qu’en présence d’autres femmes (Grace, puis l’Ombre).
A la page 40, Jill évoque le poison inoculé par un stryge comme étant “la racine du mal”. l’allusion au bouquin de Dantec est transparente : poison, aliénation, perte de repères...
Nos deux héros, (Nivek et l’Ombre) se retrouvent à la page 41, pour une sorte de bilan des 6 premiers tomes et des 7 années qui ont suivi. A l’instar d’une certaine frange de lectorat, l’Ombre considère que la fin du tome 6 ressemble à une vaste supercherie, et suggère de repartir sur de nouvelles bases, à l’assaut de celui qui pourrait être le véritable ennemi. Astucieuse pirouette de la part de Corbeyran, qui a su entendre les sirènes de son lectorat, qui s’est senti floué une fois le tome 6 refermé...
Dernière remarque : Vampire, le chat de Josh, ami de Nivek, avait disparu au cours de la série... Une pétition lancée sur le site officiel (www.stryges.com) a eu raison de l’oubli des auteurs. le félin amateur de sang frais fait une apparition (discrète, Guérineau l’a rajouté en catastrophe), à la page 45.
En conclusion, voilà un superbe album, une remise en question de ses auteurs, une relance totale de l’intrigue, avec certes quelques révélations mais aussi de nouvelles interrogations.
de richard
Jeu 12 Juin 2003, 17:57
Jeu 12 Juin 2003, 17:57
merci pour tout ces compliments sur le tome 7...
clarifions à présent 2-3 choses concernant l'ordi: c'est vrai que j'ai longtemps été réfractaire à la machine, mais j'ai décidé de m'y mettre sérieusement l'été dernier. J'ai commencé sur PAINTER 7 et je me suis très vite éclaté, ayant pratiqué la peinture auparavant, j'ai trouvé ce logiciel très intuitif. Les premiers travaux "painter" publiés étaient des couv de romans de Lovecraft chez J'ai Lu...
La couv du tome 7 a été réalisée sur painter (je l'ai faite tout seul comme un grand!) mais j'ai décidé de laisser tomber painter car je trouve le rendu décevant une fois l'image imprimée. Je suis donc passé à photoshop (comme tout le monde) qui est beaucoup plus adapté pour l'impression.
les pages de garde, la 4ème de couv et le portrait de debrah en page de titre ont été fait sur photoshop (tout seul comme un grand!). Les couv du tirage de tête de BDMUST et de pavillon rouge ainsi que le récit court aussi (je les ai envoyées à Laurent, il devrait pas tarder à les mettre en ligne)...
En revanche, les pages 27 et 28 ont été faite en collaboration avec Eric Moreno (le frère de Marc) qui a modelisé mes croquis de décor en 3D, j'ai ensuite intégré des photos retouchées sur les écrans, et j'ai choisi mes plans en déplaçant mes caméras dans les décors modélisés...Je savais que le rendu choquerait des gens mais pour moi, il est parfaitement logique d'utiliser le rendu 3D parce qu'on entre à ce moment là dans une réalité virtuelle!
Mais rassurez vous, ce ne sera pas un procédé systématique, il faut le voir comme une expérimentation de plus...
Bravo à spooky pour le coup d'oeil et les remarques d'expert, ça fait plaisir de voir des lecteurs aussi attentifs!
Et pour en revenir aux surprises du second cycle, voilà un scoop: le tome 8 du chant des stryges débutera en l'an 1235...oui, oui, j'ai bien dit 1235!
clarifions à présent 2-3 choses concernant l'ordi: c'est vrai que j'ai longtemps été réfractaire à la machine, mais j'ai décidé de m'y mettre sérieusement l'été dernier. J'ai commencé sur PAINTER 7 et je me suis très vite éclaté, ayant pratiqué la peinture auparavant, j'ai trouvé ce logiciel très intuitif. Les premiers travaux "painter" publiés étaient des couv de romans de Lovecraft chez J'ai Lu...
La couv du tome 7 a été réalisée sur painter (je l'ai faite tout seul comme un grand!) mais j'ai décidé de laisser tomber painter car je trouve le rendu décevant une fois l'image imprimée. Je suis donc passé à photoshop (comme tout le monde) qui est beaucoup plus adapté pour l'impression.
les pages de garde, la 4ème de couv et le portrait de debrah en page de titre ont été fait sur photoshop (tout seul comme un grand!). Les couv du tirage de tête de BDMUST et de pavillon rouge ainsi que le récit court aussi (je les ai envoyées à Laurent, il devrait pas tarder à les mettre en ligne)...
En revanche, les pages 27 et 28 ont été faite en collaboration avec Eric Moreno (le frère de Marc) qui a modelisé mes croquis de décor en 3D, j'ai ensuite intégré des photos retouchées sur les écrans, et j'ai choisi mes plans en déplaçant mes caméras dans les décors modélisés...Je savais que le rendu choquerait des gens mais pour moi, il est parfaitement logique d'utiliser le rendu 3D parce qu'on entre à ce moment là dans une réalité virtuelle!
Mais rassurez vous, ce ne sera pas un procédé systématique, il faut le voir comme une expérimentation de plus...
Bravo à spooky pour le coup d'oeil et les remarques d'expert, ça fait plaisir de voir des lecteurs aussi attentifs!
Et pour en revenir aux surprises du second cycle, voilà un scoop: le tome 8 du chant des stryges débutera en l'an 1235...oui, oui, j'ai bien dit 1235!
de Spooky
Ven 13 Juin 2003, 10:17
Ven 13 Juin 2003, 10:17
Waow ! ça c'est de l'info ! on en redemande des indications comme ça
en ce qui concerne mes "coups d'oeil", je me suis dit que ce serait intéressant de parler de l'album de manière transversale, sortant de l'ordinaire...
je viendrai te voir aux Sables d'Olonne, pour une petite dédi...
en ce qui concerne mes "coups d'oeil", je me suis dit que ce serait intéressant de parler de l'album de manière transversale, sortant de l'ordinaire...
je viendrai te voir aux Sables d'Olonne, pour une petite dédi...
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