Rêve - Maître de Jeu T6
de Laurent
Sam 12 Avr 2008, 01:09
Sam 12 Avr 2008, 01:09
de Spooky
Sam 12 Avr 2008, 08:51
Sam 12 Avr 2008, 08:51
En regardant la couverture de ce tome 6, ma question première fut "où est Quentin ?" En effet nous avons le trio survivant de rôlistes, mais aussi deux personnages féminins, apparus au cours de ce second cycle. Le dessin a l'air cependant un peu différent du tome 5, qui marquait la reprise graphique de Horne. Un sticker nous annonce "Un épilogue à couper le souffle !"
Voyons voir ça... La première impression visuelle est confirmée dès les premières cases. Horne a considérablement modifié son style, accentuant un peu les encrages, et ainsi donnant des volumes aux personnages. C'est bien simple, on a l'impression que les tomes 4, 5 et 6 sont dessinés par trois auteurs différents. Cependant les premières cases de ce tome 6 sont un peu étranges. On a un peu l'impression d'avoir un très jeune dessinateur aux crayons, un peu hésitant. Probablement cette scène onirique d'entrée a-t-elle un peu désorienté Horne. Mais son adaptation graphique commence déjà à prendre corps dès la seconde scène, pour s'épaissir encore au fil des pages. Il est intéressant de voir un dessinateur évoluer sur le temps d'un seul album. Cela prouve qu'il est en pleine phase ascendante. Horne en profite pour varier les angles de prise de vue, les profondeurs de champ, il semble enfin s'amuser un peu. Il faut dire qu'avec un tome 5 essentiellement plongé dans l'ombre, ce n'était pas évident. Ici il y a plus de scènes en extérieur jour, ce qui lui permet de mieux s'exprimer, de déployer son trait. Dommage, de ce point de vue, que la série ne compte pas un tome de plus, je pense qu'il aurait pu accéder à sa maturité par la suite.
Mais les séries de l'univers des Stryges ne comptent que des multiples de 3 ou de 6 tomes, c'est la règle.
Venons-en à l'histoire. C'est le tome conclusif, il faut donc que Corbeyran propose une fin acceptable. Ce n'est pas trop le cas ici. Les personnages sont confrontés à un grand danger, et l'histoire est résolue par une sorte de pirouette, certes prévisible avec ce qu'il s'est passé précédemment, mais cette pirouette ne me satisfait pas totalement. En effet 17 (voire 18, si l'on compte la dernière) des 46 planches nous proposent une orientation onirique ou récapitulative. Cela nous permet de raccrocher les wagons sur l'histoire de Von Harbow (l'ancien, celui de 1850), et aussi d'appuyer un peu sur le rôle de Sandor G. Weltman, laissé un peu en retrait sur cette série, pourtant contemporaine du Chant des Stryges. Une complétion bienvenue, surtout concernant la fameuse scène de rituel qui a eu lieu en 1869.
Mais pour le reste, il y a des morts, un mort qui revient, et des vivants qui pourront peut-être vivre. Certains des morts sont des personnages dont on se demande, au final, l'utilité. D'autres sont des personnages importants dont la disparition justifie la fin de la série. Restent les survivants, dont les relations ont évolué lors de ce dernier tome, et même auparavant.
En conclusion, j'ai préféré ce tome 5 essentiellement grâce à l'évolution du trait de Horne. Sur le plan de l'intrigue, une partie de celle-ci se déroulant sur un plan onirique, les scènes d'action sont assez réduites. En même temps il n'y avait pas grand-chose à raconter sur ce plan. Je suis un peu triste de quitter Quentin, Thalia, Liz et consorts. J'aurais aimé savoir ce qu'ils deviennent après toute cette histoire. Peut-être aurons-nous droit à des caméos dans le Chant des Stryges ?
Voyons voir ça... La première impression visuelle est confirmée dès les premières cases. Horne a considérablement modifié son style, accentuant un peu les encrages, et ainsi donnant des volumes aux personnages. C'est bien simple, on a l'impression que les tomes 4, 5 et 6 sont dessinés par trois auteurs différents. Cependant les premières cases de ce tome 6 sont un peu étranges. On a un peu l'impression d'avoir un très jeune dessinateur aux crayons, un peu hésitant. Probablement cette scène onirique d'entrée a-t-elle un peu désorienté Horne. Mais son adaptation graphique commence déjà à prendre corps dès la seconde scène, pour s'épaissir encore au fil des pages. Il est intéressant de voir un dessinateur évoluer sur le temps d'un seul album. Cela prouve qu'il est en pleine phase ascendante. Horne en profite pour varier les angles de prise de vue, les profondeurs de champ, il semble enfin s'amuser un peu. Il faut dire qu'avec un tome 5 essentiellement plongé dans l'ombre, ce n'était pas évident. Ici il y a plus de scènes en extérieur jour, ce qui lui permet de mieux s'exprimer, de déployer son trait. Dommage, de ce point de vue, que la série ne compte pas un tome de plus, je pense qu'il aurait pu accéder à sa maturité par la suite.
Mais les séries de l'univers des Stryges ne comptent que des multiples de 3 ou de 6 tomes, c'est la règle.
Venons-en à l'histoire. C'est le tome conclusif, il faut donc que Corbeyran propose une fin acceptable. Ce n'est pas trop le cas ici. Les personnages sont confrontés à un grand danger, et l'histoire est résolue par une sorte de pirouette, certes prévisible avec ce qu'il s'est passé précédemment, mais cette pirouette ne me satisfait pas totalement. En effet 17 (voire 18, si l'on compte la dernière) des 46 planches nous proposent une orientation onirique ou récapitulative. Cela nous permet de raccrocher les wagons sur l'histoire de Von Harbow (l'ancien, celui de 1850), et aussi d'appuyer un peu sur le rôle de Sandor G. Weltman, laissé un peu en retrait sur cette série, pourtant contemporaine du Chant des Stryges. Une complétion bienvenue, surtout concernant la fameuse scène de rituel qui a eu lieu en 1869.
Mais pour le reste, il y a des morts, un mort qui revient, et des vivants qui pourront peut-être vivre. Certains des morts sont des personnages dont on se demande, au final, l'utilité. D'autres sont des personnages importants dont la disparition justifie la fin de la série. Restent les survivants, dont les relations ont évolué lors de ce dernier tome, et même auparavant.
En conclusion, j'ai préféré ce tome 5 essentiellement grâce à l'évolution du trait de Horne. Sur le plan de l'intrigue, une partie de celle-ci se déroulant sur un plan onirique, les scènes d'action sont assez réduites. En même temps il n'y avait pas grand-chose à raconter sur ce plan. Je suis un peu triste de quitter Quentin, Thalia, Liz et consorts. J'aurais aimé savoir ce qu'ils deviennent après toute cette histoire. Peut-être aurons-nous droit à des caméos dans le Chant des Stryges ?
de Laurent
Dim 27 Avr 2008, 11:52
Dim 27 Avr 2008, 11:52
Pour ma part, j'ai pris l'habitude de ne plus faire attention aux stickers collés à la va-vite par un gars du marketing qui doit justifier son salaire. (au mieux je regarde juste s'il porte la mention "cet auto-collant s'enlève facilement" )
Un peu perdu par ta description des morts qui auraient du vivre plutôt que des vivants morts qu'auraientt du mourrir (ou quelque chose du genre ), j'ai pour ma part pris l'histoire comme elle venait sans me poser d'avantage de question (j'en avais déjà pas mal en attente). J'étais donc plutôt satisfait de découvrir ce qui s'était passé sur l'ile et j'ai bien apprécié l'alternance entre le rêve et la réalité.
Côté dessin, je suis également rentré plus facilement dans ce tome que dans le précédent. Il faut dire également que la transition (pour le moins brutale) avec le dessin de Charlet était déjà faite. Mais j'ai le sentiment que l'encrage et la couleur ont été fait à meilleur essient dans ce tome. L'absence de trait et la délimitation des personnages uniquement par le changement de couleur dans certaines scènes me génait beaucoup. Ce n'est plus le cas ici et on en profite pour d'avantage pouvoir apprécier le trait et le travail de Horne.
Bref, un bon moment de lecture et une conclusion qui pour moi termine agréablement cette série. Mais effectivement, j'apprécierais, si ce n'est retrouver les personnages dans le Chant des Stryges, au moins la conclusion de cette aventure puisse "affecter" la série principale
Un peu perdu par ta description des morts qui auraient du vivre plutôt que des vivants morts qu'auraientt du mourrir (ou quelque chose du genre ), j'ai pour ma part pris l'histoire comme elle venait sans me poser d'avantage de question (j'en avais déjà pas mal en attente). J'étais donc plutôt satisfait de découvrir ce qui s'était passé sur l'ile et j'ai bien apprécié l'alternance entre le rêve et la réalité.
Côté dessin, je suis également rentré plus facilement dans ce tome que dans le précédent. Il faut dire également que la transition (pour le moins brutale) avec le dessin de Charlet était déjà faite. Mais j'ai le sentiment que l'encrage et la couleur ont été fait à meilleur essient dans ce tome. L'absence de trait et la délimitation des personnages uniquement par le changement de couleur dans certaines scènes me génait beaucoup. Ce n'est plus le cas ici et on en profite pour d'avantage pouvoir apprécier le trait et le travail de Horne.
Bref, un bon moment de lecture et une conclusion qui pour moi termine agréablement cette série. Mais effectivement, j'apprécierais, si ce n'est retrouver les personnages dans le Chant des Stryges, au moins la conclusion de cette aventure puisse "affecter" la série principale
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